La psychothérapie humaniste ou existentielle est centrée sur le présent et mise sur la capacité de la personne de comprendre ses difficultés, trouver ses propres solutions et apporter les changements adaptés.
Elle vise à offrir des conditions de confiance et de respect qui favorisent le développement de la personne et à faciliter l’exploration de soi et l’expérimentation.
La psychothérapie non directive de Carl Rogers et la gestalt-thérapie de Fritz Perls sont des exemples de cette approche.
La relation thérapeute-client est égalitaire et non directive.
Historique :
Pour Carl Rogers et les autres théoriciens de l’approche humaniste, l’être humain est fondamentalement bon, dans le sens où il évoluera toujours positivement s’il suit sa propre expérience et se débarrasse des conditionnements qui limitent sa liberté. La violence et la prédation ne sont que les fruits de la désespérance et en aucun cas un choix de comportement dicté par la rentabilité, la facilité ou le principe du plaisir.
Principe :
La psychologie humaniste a une conception de l’être humain qui s’exprime par les notions de respect de la personne, de responsabilité, de liberté, d’authenticité, d’expérience, de rencontre ou relation existentielle ou alliance thérapeutique (c’est-à-dire, une relation de personne à personne et non de thérapeute à patient).
Elle s’appuie sur l’expérience consciente du patient et introduit le postulat de l’autodétermination : il s’agit de développer chez la personne qui consulte la capacité de faire des choix personnels.
Caractéristiques :
- Vision positive de l’être humain ;
- Tendance actualisante ;
- Absence de diagnostic ;
- Confiance dans la capacité de croissance de l’être humain ;
- Principe de la non directivité ;
- Accent mis sur l’expérience présente (ici et maintenant) ;
- Suppression ou atténuation de la dichotomie entre maladie et santé ;
- Objectifs de développement, de croissance, d’épanouissement personnel ;