La thérapie transpersonnelle repose sur l’exploration des états de conscience modifiés pour une meilleure connaissance de soi.
Initié dans les années 60, par Abraham Maslow, ce courant tend vers une psychologie plus en harmonie avec les valeurs spirituelles.
Les thérapies d’orientation transpersonnelle peuvent élargir l’exploration des souvenirs au-delà de l’enfance, au cours de la période fœtale et parfois même aux vies antérieures et visent à la réalisation de soi, au sens individuel et spirituel.
Historique :
La psychologie transpersonnelle est une école de psychologie née au tout début des années 1970 de la rencontre entre plusieurs thérapeutes, dont Abraham Maslow (cofondateur de la psychologie humaniste) et Stanislav Grof (fondateur de la respiration holotropique). Considérée comme la quatrième vague en psychologie (après la psychanalyse, le cognitivo-comportementalisme, le courant existentiel-humaniste), elle se situe dans la lignée de psychanalystes comme Carl Gustav Jung et Roberto Assagioli notamment, bien que fondée postérieurement.
Elle intègre aux découvertes
Elle intègre aux découvertes des trois écoles psychologiques classiques (TCC, psychanalyse, thérapies humanistes-existentielles), les données philosophiques et pratiques des grandes traditions spirituelles (religions et chamanisme), ainsi qu’une étude approfondie des états modifiés de conscience.
En France, la psychologie transpersonnelle a du mal à s’imposer comme un courant fort de la psychologie et est absente des enseignements universitaires du fait de sa posture qui intègre clairement la dimension spirituelle de l’humain.
Principe :
Grof définit la psychologie transpersonnelle comme « une discipline visant à faire une synthèse de la spiritualité authentique et de la science ». L’approche transpersonnelle dénonce l’impasse de l’actuel paradigme scientifique (matérialiste) et prône l’émergence d’un nouveau paradigme.