- Désir : la baisse de l’attirance pour son partenaire constitue le problème sexuel le plus souvent rencontré, ainsi que le grand tabou au sein des couples, selon une étude IFOP récente « Les Français, le désir, et les cinq sens ». Loin devant les problèmes érectiles, d’éjaculation précoce ou de simulation d’orgasme, la diminution du désir est considérée comme le trouble majeur de la sexualité, pour plus d’une personne sur deux.
- Autonomie/fusion : la plupart des couples combinent ces 2 modes de fonctionnement. Ils recherchent la fusion dans des domaines tels que l’argent, l’utilisation du temps et les sentiments. Et l’indépendance dans le domaine des idées et des croyances. Il est à noté que l’autonomie est plus souvent une exigence des femmes que des hommes.
- Conflits/violence : les violences conjugales et les conflits conjugaux sont d’une nature différente. Le conflit peut survenir dans tout type de relation et cristallise une opposition ou un désaccord sur un objet particulier: il met en présence deux personnes qui se trouvent sur un même plan d’égalité, en capacité l’un et l’autre d’exprimer et de faire valoir leur point de vue. Au contraire, les violences conjugales sont déclenchées par l’auteur sous n’importe quel prétexte et visent à vérifier et réaffirmer sa domination sur la victime. Le rapport hiérarchique de domination est définitivement installé et immuable. La victime n’a aucunement droit à l’expression. Chaque « crise » est un renoncement, un affaiblissement pour elle.
- Incompréhensions : elles sont courantes dans le couple. Si elles se répètent sans cesse, elles peuvent être à l’origine d’un ressenti, d’une fatigue qui vient lorsqu’on pense beaucoup donner sans jamais recevoir en retour. Dans certains couples, petit à petit, les conjoints finissent par ne plus attendre l’un de l’autre ces attentions quotidiennes qui font que l’on se sent aimé. Heureusement ces incompréhensions ne sont pas une fatalité. Il s’agit souvent de comprendre le langage de l’autre et d’apprendre à le parler. Et inversement !
- Ma place dans le couple : chacun porte en soi, en fonction de ses antécédents personnels et familiaux, de son cadre de vie et de ses expériences amoureuses, un modèle spécifique et singulier du couple et il est exclu de vouloir l’imposer aux autres lorsqu’on a le projet de les écouter avec bienveillance. Le but d’une prise en charge conjugale n’est bien entendu pas de formater les consultants et de prétendre les épanouir à notre manière, mais bien de les soutenir dans un travail de redéfinition de leur relation avec ses enjeux et ses projets propres.
- Jalousie : la jalousie tient d’abord au désir de posséder l’autre ; le jaloux ne veut pas qu’il lui échappe. Derrière cette volonté d’emprise se cache un état de dépendance affective. Le travail du thérapeute consiste alors à sortir le jaloux de cette relation fusionnelle en lui inculquant les principes de l’autonomie.
- Argent : avec la sexualité, l’argent est l’un des sujets les plus épineux dans la vie d’un couple. Soit on en parle trop et il alimente brouilles et conflits permanents. Soit on n’en parle pas car on préfère taire nos ressentiments plutôt que de paraître mesquin, pudeur oblige ! Peu de couples arrivent à être parfaitement au clair avec le sujet L’argent, comme la sexualité, a des fonctions affectives et symboliques qui vont bien au-delà de la satisfaction des besoins immédiats et la manière dont il est géré en dit-il long sur la nature de la relation entre deux conjoints. Quand l’argent pose problème dans le couple, il vient généralement concrétiser ou amplifier un conflit préexistant .
Je vous propose un travail avec une co-thérapeute. Cela permettra à chacun d’entre vous d’être entendus et de cheminer vers plus d’harmonie