Psycho-SomatoThérapeute

Individuel - Couples - Familles - Adultes - Ados - Enfants - Zèbres

Pierre-Olivier Souverain

Uzès & Nîmes - Gard (30)

Thérapies Cognitives et Comportementales

Les TCC s’intéressent à la partie visible de l’iceberg, celle qui fait souffrir : le symptôme. Pratique basée sur la cognition, (pensées et croyances parfois erronées et négatives que cultive l’individu sur lui-même) qui peuvent générer un état de souffrance et un comportement problématique (dépendance, phobies, T.O.C.) que la thérapie va alors s’attacher à corriger.
Il s’agit d’une thérapie brève et directive.

Historique :
Les 1e essais sur les thérapies comportementales ont été publiés en 1913, par Watson, qui défend l’idée du « behaviorisme » selon laquelle la psychologie devrait se centrer sur l’étude des comportements. Les thérapies cognitives quant à elles, ont été développées dans les années 60, par Alber Ellis et Aaron Beck. Le premier s’est intéressé aux épisodes dépressifs venant de la vision grandiose que nous avons de nous-même comparée à ce que nous sommes capables de faire, générant la plupart du temps des appréciations défaitistes. Le second, Aaron Beck, après avoir évalué les résultats de différentes thérapies, axe sa recherche sur les cognitions, nos pensées et nos croyances. La synthèse entre comportemental et cognitif s’est faite d’elle-même, les thérapeutes pratiquant un aller-retour fréquent entre les deux.

Principe :
Les TCC sont fondées sur l’apprentissage de nouveaux comportements, à partir de l’élaboration de pensées plus adéquates : il s’agit de réussir demain, ce dont on se croit incapable aujourd’hui et que, de ce fait, on a raté hier.

1. Analyse fonctionnelle du problème, avec la mise à jour des déclencheurs, des monologues intérieurs y afférant, et bien sûr des comportements « compulsifs ». (écoute du patient)

2. Elaboration d’objectifs (le thérapeute et le patient élaborent ensemble un contrat), essentiellement des tâches précises à accomplir : le patient se met en situation stressante.

Le thérapeute s’implique : il pose des questions, conseille et éclaircit les points qui peuvent aider son patient à comprendre son trouble et à trouver des solutions pour en sortir.
Dans certains cas (les phobies), une séance de relaxation est nécessaire pour parvenir à une désensibilisation de l’objet de la peur. Chaque séance est différente de la précédente, puisqu’il s’agit à chaque fois de progresser un peu.

Le postulat de base des TCC considère un comportement inadapté [par exemple une phobie] comme la résultante d’apprentissages liés à des expériences antérieures survenues dans des situations similaires, puis maintenus par les contingences de l’environnement.
La thérapie visera donc, par un nouvel apprentissage, à remplacer le comportement inadapté par un comportement plus adapté correspondant à ce que souhaite le patient.

3 caractéristiques :
Les thérapies comportementales et cognitives se distinguent ainsi des autres thérapies par certaines caractéristiques :

  • l’accent mis sur les causes actuelles du comportement problème ;
  • le changement durable du comportement est évalué, et considéré comme un critère majeur de réussite de la thérapie ;
  • les procédures de traitement sont décrites objectivement et sont donc reproductibles par d’autres thérapeutes pour des patients ayant des difficultés similaires.

Indications :

  • Troubles anxieux (TOC, phobie sociale, phobie spécifique, TAG, agoraphobie et trouble panique, ESPT), associées ou non à un traitement médicamenteux,
  • Troubles de l’humeur, associés aux antidépresseurs pour les formes les plus sévères et plus efficaces seules dans les formes les plus atténuées.
  • Prise en charge de la schizophrénie et des TED notamment sur les aspects de remédiation, d’acquisition des habiletés sociales et de la gestion des émotions.