Catégorie : Spécialisation

Thérapie transpersonnelle

Psycho-SomatoThérapeute

Individuel - Couples - Familles - Adultes - Ados - Enfants - Zèbres

Pierre-Olivier Souverain

Uzès & Nîmes - Gard (30)

Thérapie transpersonnelle

La thérapie transpersonnelle repose sur l’exploration des états de conscience modifiés pour une meilleure connaissance de soi.

Initié dans les années 60, par Abraham Maslow, ce courant tend vers une psychologie plus en harmonie avec les valeurs spirituelles.

Les thérapies d’orientation transpersonnelle peuvent élargir l’exploration des souvenirs au-delà de l’enfance, au cours de la période fœtale et parfois même aux vies antérieures et visent à la réalisation de soi, au sens individuel et spirituel.

Historique :
La psychologie transpersonnelle est une école de psychologie née au tout début des années 1970 de la rencontre entre plusieurs thérapeutes, dont Abraham Maslow (cofondateur de la psychologie humaniste) et Stanislav Grof (fondateur de la respiration holotropique). Considérée comme la quatrième vague en psychologie (après la psychanalyse, le cognitivo-comportementalisme, le courant existentiel-humaniste), elle se situe dans la lignée de psychanalystes comme Carl Gustav Jung et Roberto Assagioli notamment, bien que fondée postérieurement.

Elle intègre aux découvertes

Elle intègre aux découvertes des trois écoles psychologiques classiques (TCC, psychanalyse, thérapies humanistes-existentielles), les données philosophiques et pratiques des grandes traditions spirituelles (religions et chamanisme), ainsi qu’une étude approfondie des états modifiés de conscience.

En France, la psychologie transpersonnelle a du mal à s’imposer comme un courant fort de la psychologie et est absente des enseignements universitaires du fait de sa posture qui intègre clairement la dimension spirituelle de l’humain.

Principe :
Grof définit la psychologie transpersonnelle comme « une discipline visant à faire une synthèse de la spiritualité authentique et de la science ». L’approche transpersonnelle dénonce l’impasse de l’actuel paradigme scientifique (matérialiste) et prône l’émergence d’un nouveau paradigme.

Somatothérapie – Somatanalyse

Psycho-SomatoThérapeute

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Pierre-Olivier Souverain

Uzès & Nîmes - Gard (30)

Somatothérapie – Somatanalyse

La somatothérapie prend en compte la personne dans sa globalité considérant le corps en interrelation avec les autres dimensions de la personne : psychique et émotionnelle.

Face à un mal-être diffus et persistant, la somatothérapie propose de retrouver le lien à soi, grâce à une intégration du corporel à la psychothérapie. Cette approche permet d’associer l’analyse à de nombreuses méthodes thérapeutiques corporelles dans le but de nous reconnecter à nos forces intérieures.

Thérapie non-directive centrée sur la relation entre le thérapeute et son patient (transfert/contre-transfert) qui utilise toutes les situations vécues dans l’actuel de la relation pour en comprendre le sens. C’est cela qui permet de poser la base d’un changement possible.

Historique :

Le Dr. Richard MEYER est psychiatre, ancien interne du CHU de Strasbourg, ancien médecin assistant de l’université de Lausanne et académicien. Il possède un doctorat en sociologie et ethnologie (Paris Sorbonne).

Il a créé 3 nouvelles méthodes psychothérapeutiques :

  • La socio-somatanalyse (en groupe),
  • La psycho-somatanalyse (en individuel)
  • La Présence Juste (pratique en solo).

C’est à lui que nous devons le terme de « somatothérapie » qui regroupe les pratiques psycho-corporelles. Cette dimension corporelle, somato-, est intégrée aux deux autres dimensions de l’être, psycho- et socio-, pour constituer une approche globale du patient, à la fois thérapique et analytique.

Principe :

La somatothérapie va proposer une approche associant techniques de toucher, écoute corporelle, relaxation, mouvement, respiration et verbalisation.

La somatothérapie désigne l’ensemble des techniques psycho-corporelles , qui tiennent compte de la mémoire corporelle : tout mon vécu, présent et passé se trouve écrit dans l’histoire de mon corps.

En allant toucher le corps nous allons réveiller cette mémoire, et proposer à la personne de venir respirer de façon plus consciente afin de libérer le message qui se trouve inscrit dans une tension, une douleur, une gène…

La somatanalyse unit l’approche et l’écoute psychanalytique à différentes techniques psychocorporelles.

Pour apaiser la souffrance de toute personne ressentant un mal-être général, le thérapeute s’appuie sur des éléments d’analyse classique de la psychanalyse mais aussi sur un large éventail d’outils thérapeutiques intégrant le corps : méditation, massages,  somato-gestalt, rebirth, hypnose…

La séance, qui se déroule dans l’intimité du cabinet, est indiquée pour une thérapie laissant toute la place à la dimension affective. C’est dans cet espace, que la personne peut librement, dans le respect du cadre posé, exprimer par la parole et les émotions, sa souffrance et sa problématique. C’est par le contact, l’expression puis l’analyse de ses émotions que l’analysant peut se libérer de ses peurs, angoisses, colères… et restaurer l’unité de son être.

Indications et contre-indications

« La somatothérapie s’adresse aux personnes qui ne se sentent pas bien psychiquement : déprime, d’anxiété, d’angoisse, parfois de troubles obsessionnels…

Thérapies humanistes

Psycho-SomatoThérapeute

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Pierre-Olivier Souverain

Uzès & Nîmes - Gard (30)

Thérapies humanistes

La psychothérapie humaniste ou existentielle est centrée sur le présent et mise sur la capacité de la personne de comprendre ses difficultés, trouver ses propres solutions et apporter les changements adaptés.

Elle vise à offrir des conditions de confiance et de respect qui favorisent le développement de la personne et à faciliter l’exploration de soi et l’expérimentation.
La psychothérapie non directive de Carl Rogers et la gestalt-thérapie de Fritz Perls sont des exemples de cette approche.

La relation thérapeute-client est égalitaire et non directive.

Historique :
Pour Carl Rogers et les autres théoriciens de l’approche humaniste, l’être humain est fondamentalement bon, dans le sens où il évoluera toujours positivement s’il suit sa propre expérience et se débarrasse des conditionnements qui limitent sa liberté. La violence et la prédation ne sont que les fruits de la désespérance et en aucun cas un choix de comportement dicté par la rentabilité, la facilité ou le principe du plaisir.

Principe :
La psychologie humaniste a une conception de l’être humain qui s’exprime par les notions de respect de la personne, de responsabilité, de liberté, d’authenticité, d’expérience, de rencontre ou relation existentielle ou alliance thérapeutique (c’est-à-dire, une relation de personne à personne et non de thérapeute à patient).

Elle s’appuie sur l’expérience consciente du patient et introduit le postulat de l’autodétermination : il s’agit de développer chez la personne qui consulte la capacité de faire des choix personnels.

Caractéristiques :

  • Vision positive de l’être humain ;
  • Tendance actualisante ;
  • Absence de diagnostic ;
  • Confiance dans la capacité de croissance de l’être humain ;
  • Principe de la non directivité ;
  • Accent mis sur l’expérience présente (ici et maintenant) ;
  • Suppression ou atténuation de la dichotomie entre maladie et santé ;
  • Objectifs de développement, de croissance, d’épanouissement personnel ;
Importance de l’expression émotionnelle et de la communication non verbale.

Thérapies Stratégiques et Systémiques

Psycho-SomatoThérapeute

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Pierre-Olivier Souverain

Uzès & Nîmes - Gard (30)

Thérapies Stratégiques et Systémiques

Ces thérapies brèves sont appelées exactement « problem solving brief therapies » :

elles reposent sur un modèle simple mais exigeant de définition du problème et d’identification des solutions inopérantes (ces solutions qui deviennent le problème) pour aller vers une résolution…

Historique :
La thérapie brève et la thérapie stratégique familiale (systémique) font référence à des modèles de thérapies développées depuis les années 60 au Mental Research Institute (MRI) de Palo Alto. Ces modèles sont liés aux noms de Richard FischJohn WeaklandJay Haley, Paul Watzlawick, Eileen Bobrow dont le travail a influencé durablement le monde des thérapies mais aussi de la communication.

Leurs recherches ont essentiellement consisté en l’adaptation de la démarche systémique au domaine des relations humaines.  Cette approche a généré de nouveaux points de vue et outils, autant dans le domaine de la communication que dans celui de la méthodologie du changement et du processus thérapeutique.

  1. Bateson installé à Palo Alto, anthropologue de formation, découvre la systémique et la cybernétique. Il décide alors d’adapter ces démarches scientifiques aux sciences sociales.

 Principe :
Ces thérapies stratégiques familiales (systémiques) ou « strategic family therapies » impliquent une intervention directe des thérapeutes influençant les participants pour résoudre le problème

Comme l’écrit Paul Watzlawick, l’approche stratégique et systémique est « une école de pensée qui étudie « comment » les êtres humains se rapportent à la réalité, ou, mieux, comment chacun de nous entre en relation avec soi-même, avec les autres et avec le monde ».

On ne pense plus l’être humain en tant qu’entité séparée de ce qui l’entoure. On considère l’individu en interaction, c’est à dire, en relation avec son environnement, à travers des rapports réciproques, des actions et rétroactions où chaque comportement vient répondre à un autre pour à son tour en générer de nouveaux dans une communication toujours en mouvement. Cette cybernétique est à observer dans un contexte donné.

Eléments et présupposés :

  • Réalités : le sujet construit « sa réalité » et réagit en fonction de cette lecture personnelle. L’école de Palo alto, pionnière de l’approche stratégique définit deux niveaux de réalité
    • Réalité de premier ordre : il s’agit de la réalité que nous percevons à travers nos sens.
    • Réalité de deuxième ordre : il s’agit de la signification que nous attribuons à ces perceptions.

Le processus thérapeutique va se pencher sur la réalité de deuxième ordre, c’est-à-dire le modèle du monde que la personne a mis en place. De cette représentation dépendront les comportements, émotions, sensations…

Tout comportement, adapté ou non au bien-être est alors « le produit d’une relation active entre nous-mêmes et ce que nous vivons ». Toute personne vivant des difficultés souffre de sa relation au monde. Le centre de l’attention est alors l’individu en interaction. Une intervention est alors nécessairement systémique.

  • On ne peut pas ne pas communiquer : ce présuposé est là pour exprimer qu’il est impossible d’adopter un comportement qui n’envoie pas d’information, de manière consciente ou inconsciente. Comme l’écrit P. Watzlawick, « il n’y a pas de « non-comportement » ». Même le mutisme ou l’immobilisme constituent un message. Quand des individus sont en interaction, une communication se construit nécessairement entre eux.
  • Communication et positions : le modèle de l’école de Palo Alto définit la communication comme un rapport entre des comportements contrastés qui s’ajustent les uns en fonction des autres pour obtenir un équilibre (homéostasie).

« On peut toujours apprendre ce qu’on ne sait pas, non ce qu’on croit savoir. » (Gustave Thibon)

  • Symétrie et complémentarité : dans une situation de communication, différents systèmes d’interaction peuvent s’établir, décrits pour la première fois par Bateson :
    • Modèle symétrique : la relation est égalitaire (rapport en miroir), comme dans le cas d’un couple d’amoureux ou de deux spécialistes d’un domaine donné. Il y a collaboration, ou alors, versant négatif, « bras de fer ». Les différences sont minimisées au possible, l’effort est placé sur le fait de rester à égalité.
    • Modèle complémentaire : la relation comporte une position basse et une position haute qui se complètent et s’auto-alimentent. Les deux personnes se complètent, s’installent dans des comportements en polarité. Les différences sont maximisées, l’effort est placé sur le fait de rester différent. Il peut s’agir par exemple de dyades « autoritaire-soummis », « exhibitioniste-voyeur », « protecteur-fragile » etc…
  • Complémentarité et positions : le type d’interaction complémentaire peut se définir par deux positions bien distinctes : position basse et position haute.
    • La position haute est une situation d’autorité : elle détient le savoir et dirige l’interaction en étant active. C’est par exemple celle du médecin qu’on va voir pour être soigné.
    • La position basse est à l’opposé la situation d’infériorité : elle ne connaît pas les solutions et subit l’interaction en étant passive. C’est par exemple la position du malade qui s’en remet à la science.
  • Des solutions qui deviennent des problèmes : le sujet met au point des relations de cause à effet, élabore différentes stratégies pour se sortir du problème qu’il est en train de vivre. Il est capital ici de considérer et prendre conscience que les solutions mises en place constitue la majorité du problème que la personne est en train de vivre. L’exemple du trouble obsessionnel compulsif peut être ici pertinent : la personne met en place des rituels qui, d’abord mis en place pour se rassurer deviennent l’élément central du problème.
    • La première gestation est de l’ordre du jugement : la personne vit une situation relativement courante (elle a par exemple chaud alors qu’elle se trouve dans un supermarché). Elle (ou son entourage) décide à un moment qu’il s’agit d’un problème. Cette étape est importante, car par définition, c’est en décidant que quelque chose est un problème que ça en devient un (de nombreuses personnes, à un moment ou à un autre de leur vie ont eu chaud dans un supermarché sans décider qu’il s’agissait d’un problème).
    • La deuxième gestation est de l’ordre de la prise de décision : à partir du moment où on a déterminé qu’on avait un problème, il est tout à fait légitime de vouloir mettre en place des solutions. Le trouble va ici se révéler lorsque les solutions mises en place complexifient le problème (par exemple se précipiter vers la sortie, ce qui donne encore plus chaud etc…). Les solutions au problème deviennent elles-mêmes un problème voire le problème lui-même (ici l’évitement, phénomène central de la phobie).

On voit ici que l’intention est bonne, mais qu’il y a un brouillage des intentions et effets obtenus : la tentative de solution fait partie du problème.

Thérapies Cognitives et Comportementales

Psycho-SomatoThérapeute

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Pierre-Olivier Souverain

Uzès & Nîmes - Gard (30)

Thérapies Cognitives et Comportementales

Les TCC s’intéressent à la partie visible de l’iceberg, celle qui fait souffrir : le symptôme. Pratique basée sur la cognition, (pensées et croyances parfois erronées et négatives que cultive l’individu sur lui-même) qui peuvent générer un état de souffrance et un comportement problématique (dépendance, phobies, T.O.C.) que la thérapie va alors s’attacher à corriger.
Il s’agit d’une thérapie brève et directive.

Historique :
Les 1e essais sur les thérapies comportementales ont été publiés en 1913, par Watson, qui défend l’idée du « behaviorisme » selon laquelle la psychologie devrait se centrer sur l’étude des comportements. Les thérapies cognitives quant à elles, ont été développées dans les années 60, par Alber Ellis et Aaron Beck. Le premier s’est intéressé aux épisodes dépressifs venant de la vision grandiose que nous avons de nous-même comparée à ce que nous sommes capables de faire, générant la plupart du temps des appréciations défaitistes. Le second, Aaron Beck, après avoir évalué les résultats de différentes thérapies, axe sa recherche sur les cognitions, nos pensées et nos croyances. La synthèse entre comportemental et cognitif s’est faite d’elle-même, les thérapeutes pratiquant un aller-retour fréquent entre les deux.

Principe :
Les TCC sont fondées sur l’apprentissage de nouveaux comportements, à partir de l’élaboration de pensées plus adéquates : il s’agit de réussir demain, ce dont on se croit incapable aujourd’hui et que, de ce fait, on a raté hier.

1. Analyse fonctionnelle du problème, avec la mise à jour des déclencheurs, des monologues intérieurs y afférant, et bien sûr des comportements « compulsifs ». (écoute du patient)

2. Elaboration d’objectifs (le thérapeute et le patient élaborent ensemble un contrat), essentiellement des tâches précises à accomplir : le patient se met en situation stressante.

Le thérapeute s’implique : il pose des questions, conseille et éclaircit les points qui peuvent aider son patient à comprendre son trouble et à trouver des solutions pour en sortir.
Dans certains cas (les phobies), une séance de relaxation est nécessaire pour parvenir à une désensibilisation de l’objet de la peur. Chaque séance est différente de la précédente, puisqu’il s’agit à chaque fois de progresser un peu.

Le postulat de base des TCC considère un comportement inadapté [par exemple une phobie] comme la résultante d’apprentissages liés à des expériences antérieures survenues dans des situations similaires, puis maintenus par les contingences de l’environnement.
La thérapie visera donc, par un nouvel apprentissage, à remplacer le comportement inadapté par un comportement plus adapté correspondant à ce que souhaite le patient.

3 caractéristiques :
Les thérapies comportementales et cognitives se distinguent ainsi des autres thérapies par certaines caractéristiques :

  • l’accent mis sur les causes actuelles du comportement problème ;
  • le changement durable du comportement est évalué, et considéré comme un critère majeur de réussite de la thérapie ;
  • les procédures de traitement sont décrites objectivement et sont donc reproductibles par d’autres thérapeutes pour des patients ayant des difficultés similaires.

Indications :

  • Troubles anxieux (TOC, phobie sociale, phobie spécifique, TAG, agoraphobie et trouble panique, ESPT), associées ou non à un traitement médicamenteux,
  • Troubles de l’humeur, associés aux antidépresseurs pour les formes les plus sévères et plus efficaces seules dans les formes les plus atténuées.
  • Prise en charge de la schizophrénie et des TED notamment sur les aspects de remédiation, d’acquisition des habiletés sociales et de la gestion des émotions.

Psychanalyse

Psycho-SomatoThérapeute

Individuel - Couples - Familles - Adultes - Ados - Enfants - Zèbres

Pierre-Olivier Souverain

Uzès & Nîmes - Gard (30)

Psychanalyse

« Méthode d’investigation psychologique visant à élucider la signification inconsciente des conduites », dixit Le Petit Larousse.

En clair, la psychanalyse nous permet de mieux nous connaître grâce à l’introspection et à exploration de l’inconscient.

Fondée par Sigmund Freud à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle, la psychanalyse prend en compte les souvenirs, les rêves, les associations d’idées et d’images pour comprendre et dénouer nos conflits intérieurs.

La psychanalyse est, selon la définition classique qu’en a donnée Sigmund Freud : un procédé d’investigation des processus psychiques, qui autrement sont à peine accessibles ;

La psychanalyse consiste en l’explication de certains actes ou pensées en termes psychiques à partir de l’affirmation de l’existence du déterminisme psychique : une idée qui se présente à l’esprit ou un acte ne sont pas arbitraires, ils ont un antécédent, un sens, une cause que l’exploration de l’inconscient permet de mettre au jour.

Freud précise que si la psychanalyse est « une méthode de traitement des désordres névrotiques », son but n’est pas de « guérir » en abrasant le symptôme, mais d’aboutir à « la récupération de ses facultés d’agir, de penser et de jouir de l’existence ».

La demande naît souvent d’une souffrance psychique reconnue par le patient ou d’une volonté de se connaître soi-même.

Historique :
Le mot psychanalyse, apparu en 1896 sous la plume de Sigmund Freud, ne désigne d’abord qu’un mode d’exploration de l’inconscient. Il devient ensuite une technique thérapeutique, puis une nouvelle théorie du psychisme humain, fondée sur l’idée d’un inconscient dominé par la pulsion sexuelle.

L’invention de la psychanalyse s’est déroulée durant les années cruciales qui vont de 1896 à 1900.  Dans l’élaboration de la psychanalyse, trois sources principales ont été mises en lumière.

  • L’autoanalyse. C’est de l’introspection, revendiquée explicitement par lui, que Freud tire d’abord ses principales intuitions.
  • Les observations de patientes sont la deuxième source de la pensée freudienne. Mais ces cas ne parlent pas d’eux-mêmes. Freud les fait parler. À partir de tableaux cliniques très différents (des maux de têtes aux hallucinations olfactives en passant par les jambes douloureuses), Freud pense trouver une origine unique : l’hystérie. Il y voit à chaque fois l’expression de pulsions sexuelles refoulées.
  • Les influences théoriques. L’élaboration de la psychanalyse s’alimente également des idées qui circulent à l’époque autour des notions d’inconscient, de névrose sexuelle, de moi divisé : c’est la troisième source à laquelle s’alimente Freud. Car au tournant des XIXe et XXe siècles, l’idée d’inconscient n’est pas aussi originale qu’il y paraît : l’ « inconscient » de Carl Gustav Carus (1788-1860), Edouard von Hartmann (1842-1906) et de Theodor Lipps (1851-1914), le « subconscient » de Pierre Janet (1859-1947, article p. 30)

 

Alfred Adler (1870-1937), médecin autrichien, est le premier grand dissident de l’histoire de la psychanalyse. Il quitte le mouvement psychanalytique orthodoxe dès 1911, pour fonder sa « psychologie individuelle ». Il se trouvait en effet en désaccord avec Sigmund Freud sur l’importance à accorder, dans l’origine des névroses et les motivations humaines en général, aux pulsions sexuelles. Pour Alfred Adler, le psychisme ne s’articule pas autour de la libido, mais du sentiment d’infériorité organique éprouvé dans l’enfance. L’individu aurait à cœur de compenser ce complexe d’infériorité par sa volonté de puissance, qui le pousserait à s’accomplir (Le Sens de la vie, 1933).

Principe :
Certaines actions, perçues comme « involontaires », « incohérentes » ou « absurdes », ne sont pourtant pas dues au hasard (les rêves, les lapsus, les actes manqués, ou les symptômes sans cause physique (par exemple l’hystérie)).

Ainsi, des actes ou des paroles qui s’apparentent à des erreurs peuvent être compris comme étant des « actes réussis », déterminés, et sont un moyen pour la psychanalyse d’y repérer une expression de l’inconscient : ils peuvent, par exemple, être l’expression d’un compromis dans un conflit psychique sous-jacent (entre pulsions contradictoires) ou représenter la satisfaction d’un désir.

Bien que ces processus restent essentiellement inconscients, la psychanalyse dispose d’un protocole et d’un ensemble de conceptions qui permettent de comprendre ces logiques inconscientes et d’aider éventuellement le sujet qui en souffre à résoudre ses problèmes.

Jacques Lacan, interprétant Freud, a quant à lui isolé quatre concepts fondamentaux de la psychanalyse :

  • l’inconscient ;
  • le transfert ;
  • la répétition ;
  • la pulsion.

Ce sont sur ces bases que la cure psychanalytique se fait par la méthode de la libre association, dans une dynamique où transfert et contre-transfert permettent la mise à jour des conflits inconscients et leur dépassement. Elle comporte un cadre : un divan, un analyste (que le patient ne voit pas) ainsi que des règles fondamentales comme l’association libre (le patient est invité à dire tout ce qui lui passe par la tête), la neutralité bienveillante (neutre : ne pas juger le patient ni ses actes, bienveillant : considérer le patient) la régularité et le paiement du prix des séances, etc.

Le travail de l’analyste est d’écouter, d’interpréter le contenu latent (sens inconscient) à partir du contenu manifeste (ce que dit le patient) et de le guider dans une révision son histoire intime, y donner un sens nouveau et actualisé, le débarrasser de schèmas répétitifs. Ceci se fait à travers le moteur de la cure psychanalytique que représente le transfert, réédition d’affects liés à ses relations infantiles et projetés sur l’analyste. Ce transfert est également à analyser et à interpréter. Pour sa part, l’analyste élaborera son contre-transfert, c’est-à-dire sa propre réaction au transfert du patient sur lui.

Le transfert est ensuite résolu et la phase intense de l’analyse se termine. Toutefois, une fois ce processus de compréhension de sa psyché enclenché par le patient, l’analyse ne cesse jamais vraiment : elle entre dans les processus habituels de réflexion de la personne affrontée à des difficultés intérieures ou extérieures.

Carl Gustav Jung a été l’un des premiers à différencier sa pratique et celles de ses élèves. Il récusera le nom psychanalyse à la faveur de celui de psychologie analytique ; néanmoins certains jungiens préfèrent parler de psychanalyse jungienne. C’est aussi Alfred Adler, puis Theodor Reik qui créent leur propre mouvement se démarquant des théories de Freud, souvent sur l’importance accordée par ce dernier à la sexualité ou, à l’opposé, Wilhelm Reich qui lui met sa théorie de l’orgasme au centre de sa propre théorie.

Art thérapie

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Pierre-Olivier Souverain

Uzès & Nîmes - Gard (30)

Art thérapie

L’art-thérapie est une pratique de soin fondée sur l’utilisation thérapeutique du processus de création artistique.

Définir l’art-thérapie est complexe. L’art se met au service du soin pour renouer une communication, stimuler les facultés d’expression et dynamiser les processus créatifs de la personne. Il s’agit de soins psychiques mais aussi de soins du corps. Les art-thérapeutes interviennent auprès de personnes souffrant de difficultés psychiques et/ou psychologiques, ou en situation de fragilité (maladie, vieillissement, handicap, exclusion sociale, dépendances, traumatismes, …)

Les art-thérapeutes reçoivent les personnes au sein de cabinet ou en institution, travaillant seul ou en équipe. À travers la production artistique: modelage en terre, peinture, bande dessinée, marionnette, personnage de théâtre, chant, danse, musique, vidéo, les art-thérapeutes aident à développer les capacités créatives, à construire une image valorisante de soi, à exprimer et soulager une souffrance…

Les art-thérapeutes créent un dispositif d’accompagnement permettant à la personne d’exprimer, de mettre en forme et d’élaborer le dicible comme l’indicible, de créer des liens et du sens dans un processus de changement.

Thérapies de couple – Conjugothérapies

Psycho-SomatoThérapeute

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Pierre-Olivier Souverain

Uzès & Nîmes - Gard (30)

Thérapies de couple Conjugothérapies

Le couple est une entité qui a ses règles, ses codes, ses habitudes. Il arrive que les deux partenaires ne s’y reconnaissent plus.

De manière générale, le choix d’un partenaire est lié à notre histoire et le sentiment amoureux tire son origine dans l’histoire du manque initial qui ne saurait être comblé. Nous pouvons alors d’ores et déjà, prendre conscience que la crise que nous traversons appartient à notre passé et non à l’histoire du couple.

La thérapie de couple, est une démarche répondant au désir de quitter une souffrance sans déterminer qui a tort ou raison, sans arbitrer ni juger, avec pour objectif de :

  • rétablir la communication.
  • Donner le pouvoir à l’autre de vous connaître pleinement et d’être une source de changement pour vous.
  • Donner les moyens à chacun d’exprimer ses insatisfactions par rapport à la relation et non par rapport à l’autre.
  • Prendre du recul pour comprendre ce qui se passe réellement dans vos difficultés à deux.
  • Identifier la cause d’un conflit qui perdure.
  • Prendre conscience de vos croyances pour en adopter de nouvelles et vivre des transformations.
  • Chercher comment un conflit exprime quelque chose de positif, ou d’utile aux deux, comme par exemple : les disputes permettent à chacun de garder quelques distances sans plus avoir besoin de dire que l’on éprouve un besoin de solitude…
Les règles d’une relation et le projet de vie du couple ne sont pas définis une fois pour toutes. Il y a une perpétuelle adaptation réciproque, consciente ou non car tout ce qui vit s’adapte, tout ce qui ne s’adapte pas meurt…
Je vous propose un travail avec une co-thérapeute. Cela permettra à chacun d’entre vous d’être entendus et de cheminer vers plus d’harmonie