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Constellation familiale & systémique le samedi 19 & dimanche 20 novembre 2022 à Uzès – Gard (entre Alès Nimes et Avignon)

L’objectif affiché d’une constellation :

C’est de rétablir l’ordre dans le système familial en permettant à chaque membre d’assumer la charge des responsabilités qui lui incombent et de réintégrer sa place par la mise en lumière des événements que l’on croit oubliés et des intrications cachées.

Dans une session de groupe, les personnes choisies comme représentants des membres du système, vont parfois ressentir émotions intenses, qui sont décodées, de façon à permettre une ré-harmonisation du système familial.

Une fois la problématique mis en lumière, il peut alors être re-négocier ici et maintenant par des gestes ou des paroles précises qui soulagent les malaises et font évoluer le système vers une plus grande harmonie et l’acceptation du passé.

La régulation d’une infraction contre l’ordre naturel et l’ordre du vivant dispense la personne et sa famille de reproduire les mêmes schémas et permet l’émergence d’une vision nouvelle plus pérenne du système.

Pourquoi les constellations familiales sont-elles efficientes :

  1. Les constellations s’inscrivent dans le respect et l’application des lois ontologiques et des règles du Clan au sens ancestral du terme ; c’est-à-dire privilégier le vivifiant au mortifère. Un humain quel que soit son endroit de naissance reste un humain.
  2. Les neurones miroirs réfléchissent la situation autant d’un point de vue somatique, émotionnel que cognitif.
  3. La résonance cellulaire associée une empathie juste et bienveillante permet d’appréhender concrètement l’orientation menant vers une résolution suffisamment appropriée dans l’ici et maintenant.

En conclusion :

La constellation familiale, qui ne peut que se vivre, constitue un outil particulièrement riche pour cheminer vers l’acceptation de ce que nous sommes, avec tout notre héritage familial.

Les constellations familiales témoignent de la manière dont nous sommes inconsciemment liés à nos groupes de référence, à commencer par notre famille. Nos sentiments, nos comportements et nos symptômes ne sont pas dus seulement à notre histoire personnelle, mais ils trouvent parfois leur origine dans une loyauté familiale inconsciente. Cette Loyauté nous enjoint à des comportements attitudes et émotions malgré nous : soit en ayant tendance à reprendre les conflits, les drames, les mouvements inachevés envers quelqu’un (généralement un parent), soit au contraire en nous y opposant ce qui est la même chose.

En effet d’un point de vue historique ancestral l’appartenance au Clan constitue une règle de survie majeure !!

Le mythe du désir spontané

Réouverture des cabinets le 11 mai

Bonjour,
c’est avec plaisir que je vous annonce la reprise des consultations à mes 2 cabinets de psychothérapie d’Uzes et d’Ales à partir de lundi prochain 11 mai.
Pour respecter les consignes de sécurité sanitaire, je demande vous demande de :
– venir avec un masque (j’en porterai un aussi)
– m’attendre à l’extérieur de l’immeuble où je viendrai vous chercher
– ne pas avoir de contact avec les portes du cabinet
– vous alléger au maximum (sacs à main et manteaux)
Nous nous laverons les mains avant et après la consultation, respecterons une distance de 1,5m et le cabinet sera aéré entre chaque séance.
Appelez moi au 07 77 80 23 85 pour prendre rendez-vous.
Je suis ravi de vous revoir….
Pierre-Olivier

Et vous… Quel zèbre êtes vous?

Comment arrêter de s’autoflageller? Quand nous nous sentons coupables, c’est parce que nous aimons penser que le résultat d’un événement dépendait de nous. La première chose à faire est alors de renoncer à notre fantasme de toute-puissance.

Les phases du couple

 EtapeThèmeDevoirsAttitudesAffectionAttentesPerceptionsProblèmesChangement

1

Enthousiasme (lune de miel)La fusionS’occuper l’un de l‘autre. Les bases pour être bien ensemble et avoir une belle sexualité sont posées. Développer un sentiment d‘unionNous sommes identiques, de la même planète. J’ai besoin de toi. Donner et recevoir avec facilité.Passion. Romantisme. Affolement. Totalement amoureux. Beaucoup de contact visuel et physique.„Tu t’occupes de la satisfaction de mes besoins, pour l’accomplissement de mes veux et de mon bonheur. “„Tu es parfait. Tu es à moi. Je suis à toi. “Si l’un des deux se précipite en voulant avoir plus de liberté pour le travail ou pour être avec des amis, alors un mécontentement arrive : Il ne comprend pas, pourquoi le partenaire voudrait être avec qqn d’autre.Les partenaires commencent à comprendre qu’ils ne sont pas complètement identiques.
 EtapeThèmeDevoirsAttitudesAffectionAttentesPerceptionsProblèmesChangement

2

AttentesCompromisLâcher le lien avec les parents. Définir des limites claires et faire croitre l’estime de soi« Tu as changé » « Tu me fais mal. » « Tu ne satisfais plus mes exigences. »Déception. Tension. Conformisme. Recherche d‘harmonie. Le désir de se sentir proche de l‘autre, avec l’incapacité de le connecter.« Tu dois me rendre heureux. » La proximité, le sentiment d‘union et l’intimité reculent devant les impératifs du quotidien.« Tu changes. » « Qu’est-ce que je fais du vide? »Si les partenaires sont sur différents niveaux de compréhension, ils ne doivent pas toujours tout faire ensemble et ressentir la même chose. Alors l’un se sent probablement délaissé. Le couple doit subir des activités individuelles et se régaler du temps en commun.Discernement et acceptation de la différence des deux partenaires
 EtapeThèmeDevoirsAttitudesAffectionAttentesPerceptionsProblèmesChangement

3

Lutte de pouvoirContrôleDéveloppement de stratégies pour résoudre les problèmes. Décisions et négociations commencent. Prendre la responsabilité de ses propres idées, sentiments et actes. Donner du support pour le développement du partenaire.« Si tu ne veux pas ce que moi je veux, alors je vais te quitter. »Écartèlement. Méfiance. Colère. Accusations.  Polarisation. Confrontation.« Pourquoi tu ne me rends pas heureux? » Les deux partenaires ont une idée fixe de comment l’autre devrait être. Les deux ont peur de perdre du terrain. « Elle veut me manipuler. »  « Il ne comprend pas que j’ai aussi raison. »„Tu es comme ma mère / mon père. Tu ne m’aimes pas, Tu es égoïste, tout tourne autour de toi. »La lutte de pouvoir peut être acharnée. Les partenaires se perdent en schémas d‘accusation: « tu oublies toujours… »  « Elle/ Il… toujours. » « Les deux partenaires souffrent et ressentent un stress atroce. »S’avouer le besoin de contrôler l‘autre. Définir des propres positions. Se rapprocher à petits pas pour retrouver la connexion. Le couple recommence à parler plus ensemble. On se donne de la peine pour comprendre l’autre et ses sentiments: « Je sais que tu souffres, mais … »  Possibilité de comprendre que les conflits reflètent les conflits non-résolus avec les parents.
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4

La 7e année. Année maudite (Qu’importe l’âge réel du couple)ConcurrenceSe développer individuellement et voir le partenaire comme une personne autonome.« Qui suis-je? » « Est-ce que je pourrais aussi vivre sans elle/ lui? » «  Je veux être moi-même »Attaques et fuites. Humeur querelleuse et distance.« Je suis capable de m’occuper de mon bonheur. » « J’ai besoin d’avoir du temps et de la place pour moi. »« Je m‘aime. »La lutte d’indépendance marque un changement important. Une séparation à ce stade n’est pas obligatoirement définitive. L’un ou les deux commencent des activités extérieures, s’orientent vers l‘extérieur au lieu de s’orienter vers l’intérieur. Cela pour boucler le processus d’individuation.Acceptation du fait que chacun des 2 partenaires doit assouvir ses propres besoins et être responsable de ses limites. Les besoins et vœux sont communiqués plus ouvertement. Les partenaires décident de résoudre la problématique de l‘indépendance à l’intérieur de la relation.
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5

RéconciliationCoopérationDévelopper une image claire de soi-même. Comprendre, que la quête d’indépendance est normale. Prendre la responsabilité de ses besoins. Développer un contact ouvert et honnête envers le partenaire. Cela mène automatiquement à plus d’intimité.« Je comprends petit à petits mes conflits intérieurs. » Réconciliation. Comprendre qu’on n’est pas dépendent l‘un de l’autre. Il n’a y pas de devoir d’être conforme aux exigences de l‘autre. Accepter les parties en soi qui veulent quand même lui plaire.« Tu as tes conflits, moi j’ai les miens. » « Je ne peux pas te changer, toi non plus. »Le couple doit lutter pour arriver à une identité du couple. Les partenaires découvrent probablement des conflits non-résolus de leurs parents qui sont encore actifs.Prendre les conflits et différences de points de vue pour apprendre quelque chose sur soi-même. Comprendre que la différence est un cadeau et pas un danger. Les hauts et les bas de la vie de couple deviennent plus prévisibles.
 EtapeThèmeDevoirsAttitudesAffectionAttentesPerceptionsProblèmesChangement

6

AcceptationCollaborationStabiliser l’image de soi et du partenaire. Décider consciemment de continuer la relation.  Porter la responsabilité de satisfaire ses besoins soi-même. Soutenir le partenaire dans ses points forts et ses réussites« Je te voie comme tu es. » « Les partenaires se connaissent eux même et apprécient d’être ensemble. »Acceptation de l‘autre. Beaucoup de chaleur.« Je m’occupe de mes besoins, toi des tiens. »Nous pouvons être seuls et ensembles sans perdre notre identité. Un temps de développement personnel intense. Pas besoin d’investir beaucoup d’énergie dans le couple.Résolution immédiate des conflits par la négociation.Reconnaitre et accepter la dépendance dans la relation.

Ateliers d’art thérapie à Uzès

L’art des blasons, héraldique et symbolique, permet de :

  • se retourner sur son chemin de vie
  • en découvrir les moments clés
  • déterminer son héritage familial et trans-générationel
  • qui nous sommes et pourquoi
  • faire le tri en se libérant de nos croyances enfermantes et/ou toxiques pour notre bien-être

Bref, découvrir notre essentiel et faire émerger l’essence de notre être.

Ce travail sur soi se fait de manière ludique, dans la détente par différentes techniques : la peinture, le découpage, l’écriture, la musique et le logos.

Eduquer la métacognition, la clé du succès pour les enfants!

Cerveau & Psycho N° 105 – Décembre 2018 p82 à p85                                                                                                           VIE QUOTIDIENNE L’école des cerveaux

JEAN-PHILIPPE LACHAUX

Directeur de recherche à l’Inserm, au Centre de recherche en neurosciences de Lyon.

 

ÉDUQUER LA MÉTACOGNITION, LA CLÉ DU SUCCÈS POUR LES ENFANTS !

Savoir se fixer un but, planifier les étapes pour y arriver, prendre conscience de ses propres pensées et émotions, tout cela s’entraîne par des méthodes aujourd’hui validées.

 

Dans le cerveau, les fonctions exécutives désignent un ensemble de processus permettant d’éviter que notre comportement ne soit une simple succession de réactions réflexes à notre environnement. Les fonctions exécutives permettent de se fixer un but et de l’atteindre en ayant envisagé une suite d’étapes ; de réfléchir à la meilleure manière de manipuler une machine à laver dans des escaliers sans se blesser, ou encore de rester concentré jusqu’au bout d’une explication compliquée dans une salle de classe agitée. Elles constituent le fondement de ce qu’on appelle couramment le contrôle de soi – le contrôle de ses gestes, de ses émotions et plus généralement de sa propre vie mentale – et elles impliquent majoritairement le cortex préfrontal, manifestement plus développé chez l’homme que chez le cochon d’Inde.

 

LA MÉTACOGNITION, PREMIER FACTEUR DE SUCCÈS

Sachant cela, on ne sera pas étonné d’apprendre que l’efficacité des fonctions exécutives d’un enfant prédit mieux encore que son QI ou le statut socioéconomique de sa famille, quelles seront sa réussite professionnelle, sa santé et sa qualité de vie une fois adulte. Elles constituent donc naturellement une piste privilégiée pour quiconque veut développer son potentiel d’être humain, et tout système éducatif devrait à l’évidence compter le développement des fonctions exécutives de l’enfant parmi ses objectifs principaux ; ce qui amène immédiatement la question suivante : comment améliorer les fonctions exécutives des élèves?

Adele Diamond, professeure de neurosciences cognitives du développement à l’université de Vancouver, a consacré l’essentiel de sa carrière à explorer cette question et elle a récemment publié avec sa collègue Daphné Ling une revue qui dresse une liste assez exhaustive des différentes voies déjà explorées pour améliorer les fonctions exécutives des enfants et testées scientifiquement. On découvre une très grande variété d’interventions, allant de la pratique des arts martiaux à la course à pied, en passant par le théâtre, la méditation ou les jeux vidéo. L’idée derrière tout cela est celle de la contagion : une activité qui sollicite les fonctions exécutives (le théâtre apprend à mémoriser, à planifier ses actions, à s’adapter à l’environnement; les arts martiaux apprennent le contrôle et l’inhibition) devrait logiquement les renforcer de façon générale, de sorte qu’elles seront plus facilement mobilisables dans d’autres contextes comme à l’école, par exemple. Cela est-il le cas?

En réalité, les choses ne sont peut- être pas aussi simples, sans quoi l’enseignement traditionnel devrait suffire largement, puisque les activités qu’il propose sollicitent pour la plupart ces fonctions, et à raison de plusieurs heures par jour. Il manque donc un ou plusieurs ingrédients essentiels, que Diamond et Ling ont tenté d’identifier.

 

CAPITAL : APPRENDRE À VERBALISER SES ACTIONS MENTALES

Elles rappellent d’abord, au risque du truisme, qu’un entraînement des fonctions exécutives n’est efficace que si la personne qui dispense et supervise cet entraînement l’a bien compris et intégré, qu’elle soit convaincue de son efficacité et soit en outre capable de communiquer un certain enthousiasme : la récitation scrupuleuse et sans âme d’un manuel ne semble pas produire de résultats très probants. Attention donc à ne pas imposer aux enseignants un programme venu « d’en haut » avec un mode d’emploi truffé d’injonctions : mieux vaut se limiter dans un premier temps à quelques formateurs motivés et ouverts à la remise en question de leurs pratiques pédagogiques, en misant sur le temp long et sur un effet boule de neige pour une «contamination par l’exemple».

D’autres critères émergent des quatre-vingt-quatre études sur lesquelles s’appuient Ling et Diamond. Notamment, il faut accepter que l’intervention prenne du temps au quotidien, et qu’elle imprègne tout l’enseignement. Les compétences exécutives ne s’apprennent pas d’un seul coup, comme on apprend que le verbe finir est du deuxième groupe. Il n’existe pas de potion magique pour développer ses fonctions exécutives, pas plus que pour apprendre à jouer du violon: il s’agit d’un projet global, au long cours. Diamond et Ling citent plusieurs exemples de programmes qui n’ont pas donné de résultats probants tant qu’ils étaient enseignés « à part », même à raison de une heure chaque jour. À chaque fois, ce n’est que lorsque les pratiques enseignées dans ces programmes ont commencé à être utilisées régulièrement, tout au long de la journée et de la semaine, que les élèves ont réellement progressé. Le principal exemple cité est un programme inspiré des travaux du psychologue russe Lev Vygotsky et appelé «Tools of the Mind» qu’Adele Diamond a été amenée à tester elle-même : ce programme insiste particulièrement sur le rôle fondamental de l’intention de l’enfant, et l’incite à verbaliser ce qu’il s’apprête à faire avant d’aborder une activité, ce qui se prête bien à une pratique récurrente tout au long de la journée. Par exemple, en situation de classe, lorsque l’enfant s’apprête à réaliser une opération mentale, il s’agira de l’amener à expliciter son intention (j’essaie de multiplier 12 par 4), puis à prendre conscience des étapes de son raisonnement (je multiplie d’abord 2 par 4, je mémorise le résultat, puis je multiplie 10 par 4, et je l’ajoute aux résultats suivants). Les fonctions exécutives s’apprennent au fil du temps, par la répétition de situations qui leur posent un léger défi, pas trop élevé. On retrouve le concept cher aux pédagogues de « zone proximale de développement»: demander à l’enfant toujours un petit plus que ce qu’il sait faire.

Les observations de Diamond et Ling indiquent également qu’il serait nécessaire d’éduquer les fonctions exécutives à travers des activités variées, proches de celles que l’enfant réalise au quotidien. Ainsi, les entraînements de type «entraînement cérébral pour muscler son cerveau», où l’enfant s’entraîne tous les jours avec un jeu vidéo conçu pour mettre spécifiquement en jeu une fonction exécutive (la mémoire de travail par exemple), ont montré leurs limites en termes de transfert à la vie quotidienne. Les enfants améliorent sans aucun doute leur score au jeu, mais sans réel bénéfice dans d’autres tâches quotidiennes qui nécessitent pourtant cette même compétence cognitive. Il faut multiplier les approches, en leur faisant réaliser des recettes de cuisine, par exemple, qui développent aussi la mémoire de travail (combien d’œufs et combien de farine pour la pâte, tout en cherchant les ustensiles…).

 

L’IMPORTANT EST DE COMPRENDRE QUELLES STRATÉGIES ON UTILISE…

Dans les quelques cas où des transferts ont été constatés entre un entraînement isolé et d’autres situations par exemple scolaires, il semble que l’enfant ait été aidé d’un adulte pour analyser sa stratégie gagnante et y identifier des composantes cognitives communes avec le travail scolaire. C’est ce qu’on appelle un accompagnement métacognitif : faire découvrir et comprendre à l’enfant les « gestes mentaux » qu’il doit utiliser pour résoudre un problème, dans un jeu vidéo ou dans la vraie vie, et lui permettre de les reconnaître dans d’autres situations. Par exemple, l’enfant qui aura pris l’habitude de produire des images mentales internes pour mieux évoluer dans un jeu vidéo, s’il se rend compte de la stratégie adoptée, pourra l’utiliser dans la résolution d’un problème de géométrie. De même, l’enfant bien guidé lors d’un entraînement de course à pied pourra répondre à la question de l’entraîneur: « Que t’est-il arrivé après le premier kilomètre ? » par une analyse du type : « J’étais épuisé, alors je me suis fixé l’objectif à long terme des 3 kilomètres pour ajuster mon rythme. » Et la fonction exécutive « planification à long terme » pourra ainsi être identifiée par un mot précis et réutilisée dans d’autres contextes, comme la réalisation d’un devoir ou d’un exposé.

Ce type d’accompagnement dit métacognitif implique une compréhension fine du « comment », qui étend aux gestes mentaux une forme d’apprentissage déjà à l’œuvre pour apprendre des procédures corporelles : par exemple, un enfant qui apprend à nager le crawl com- bine des gestes qu’il connaît déjà dans d’autres activités. Sur un plan cognitif, le « geste » qui bloque peut être travaillé dans différents contextes, jusqu’à ce qu’il devienne naturel.

 

… ET DE TROUVER UN BON VOCABULAIRE

Cette compréhension de son propre fonctionnement mental passe par la mise en place d’un vocabulaire commun entre l’enfant et l’enseignant pour désigner et reconnaître des processus mentaux bien précis, qui paraissent d’abord mystérieux parce qu’ils ne sont pas « visibles » de l’extérieur, mais qui n’en sont pas moins très concrets. Ainsi, la conversion d’un mot ou d’une phrase que l’on entend («le renard sortit de la forêt ») en une image mentale reprenant la situation décrite est une forme d’action très précise que l’enfant peut apprendre à réaliser et qui l’aidera à comprendre une histoire et la raconter ensuite. Un terme commun et bien compris pour désigner cette conversion (l’enseignant peut proposer quelque chose comme « le cinéma intérieur ») permet à l’enseignant et l’enfant de comprendre ensemble que si ce dernier n’a pas retenu l’histoire, c’est peut-être qu’il n’a pas mis en jeu cette action, et qu’il pourra donc veiller à ce point particulier lors de la prochaine histoire pour juger si, oui ou non, cette action est utile. Toutefois, ce type d’interaction avec l’enfant n’est possible qu’avec des enseignants et des formateurs ayant eux-mêmes acquis une culture métacognitive, et l’un des grands apports des neurosciences cognitives dans le domaine de l’éducation sera sans doute de leur apporter cette culture.

Et pour finir, puisque les fonctions exécutives siègent en grande partie dans le cortex préfrontal que l’on sait très sensible aux déséquilibres chimiques, rappelons cette règle de bon sens à propos de deux états qui justement, bousculent ces équilibres : pas d’apprentissage chez un enfant qui est stressé, ou fatigué. Rien de mieux qu’un élève bien reposé dans un milieu bienveillant !

 

Sur le Web

L’outil en ligne recommandé par Adele Diamond et Daphné Ling, pour les enseignants et pédagogues : https ://toolsofthemind. org

 

Bibliographie

A. Diamond et D. S. Ling, Conclusions about interventions, programs, and approaches for improving executive functions that appear justified and those that, despite much hype, do not, Developmental Cognitive Neuroscience, vol. 18, pp. 34-48, 2016.

T. E. Moffitt et al., A gradient of childhood self-control predicts health, wealth, and public safety, Proc. Nat. Acad. Sci. USA, vol. 108, pp. 2693-2698, 2011.

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